Eveil et Éducation, Vie de maman, famille & Psycho

L’impact de notre état émotionnel sur nos enfants !

IMG_1846Il y a bien longtemps que je n’ai pas écris « publiquement ». Pourquoi ? j’ai en quelque sorte le souffle coupé et l’inspiration morcelée. Il parait qu’il y a des années noires ou l’on mange son « pain noir » (et pourtant je déteste cette expression) dans notre existence. Des années qu’on voudrait oublier à jamais. J’ai toujours eu une bonne étoile au-dessus de la tête et une certaine gaieté naturelle. A 36 ans je regarde derrière moi et même si oui comme tout le monde il y a eu des moments durs dans ma vie … je ne crois pas avoir eu une année comme celle si aussi douloureuse. Une année noire parsemée de difficultés. Je pense que chacune pourra réfléchir elle aussi à une période compliqué dans sa vie et si ce n’est pas le cas je me réjouis pour vous … Mais le plus marquant pour moi dans cette année n’a pas été que la dureté des épreuves …  c’est surtout qu’elle a aussi impliqué mes enfants malgré moi. Malgré leurs jeunes âges nos enfants ressentent tout : nos contrariétés, nos inquiétudes … Notre volonté de mère est de les protéger face aux problèmes d’adultes, ne pas les impliquer et surtout ne pas leur transmettre involontairement notre état émotionnel. L’arrivée d’épreuve peut perturber une dynamique familiale car nous jouons un rôle important dans leur développement cognitif et comportemental. 

Il y a un an je quittais le domicile familial pour nous installer dans notre « new home ». Cette épreuve qui pourtant arrive à grand nombre est un deuil à entreprendre. Et je n’aurai pensé à quel point cela aurait été si douloureux de repartir de 0 : matériellement, amoureusement et parentalement. Et je ne regrette en aucun cas cette décision mais avec le recul je peux vous le dire : ce fut un anéantissement. Outre reconstruire votre vie, il faut aussi réinventer votre vie parentale, votre rapport à vos enfants … les règles d’éducation qui doivent s’uniformiser, une certaine perte de contrôle sur votre progéniture car votre garde est parfois partagée. Et gérer ses enfants seule n’est pas une partie facile. Continuer son rôle parental avec le sourire malgré les difficultés que vous rencontrez.

Il y a des années que l’on préfèrerait oublier car tout s’enchaine : c’est comme une descente aux enfers. Vous croyez avoir fini avec une épreuve puis une autre survient. Les inquiétudes se succédant ainsi, mon divorce, puis nous apprenons le cancer de mon père luttant pour se guérir. Et puis encore d’autres problèmes surgissant me concernant. La loi des séries en quelque sorte. De nombreux piliers s’écroulant les uns après les autres …  Malgré la souffrance que tout cela engendre et les nombreuses peines que cela génère en moi. Je garde cette force qui m’a toujours caractérisée : un certain optimisme face à l’adversité. C’est ainsi que je crois à une future renaissance, et je me convainc que c’est la fin d’un cycle pour en démarrer un nouveau plus apaisée … Je suis encore dans l’épreuve et j’espère ainsi que ce moment arrivera très vite. En attendant je pense que rien n’arrive par hasard dans la vie, c’est que ça devait arriver. Mais je suis aussi sûre d’une chose c’est que toute épreuve mise sur votre chemin vous apportera une leçon ou un enseignement à recevoir. 

Face au mal-être que faire ? Si vous vivez des moments éprouvants il n’y a que 3 médicaments à mon sens : pleurer, en parler et le temps ! Nos problèmes impactent souvent notre physique. Pour ma part je n’extériorise pas et retiens trop mes émotions ce qui me cause des douleurs lombaires. Comme évoqué sur mon blog VIE ZEN dédié au développement personnel et médecine douce : le corps parle c’est la MAL-A-DIT. C’est ainsi que mon ostéo magnétiseur m’a dernièrement réalisé une séance pour faire sortir mes émotions trop retenues.  Puis après la séance il m’a conseillé : « ton problème tu gardes trop tes émotions et ne pleure pas assez alors ce soir tu écoutes une musique triste ou regarde un film et tu fais sortir ta tristesse ». On en a bien ri car moi qui aime tout tourner à la dérision … Le soir venant c’était comique j’ai essayé de me forcer avec ma musique triste mais rien à faire et pourtant 2 jours plus tard « je fond » et c’est vrai que c’est libérateur… Cela ne résolvera pas vos problèmes mais permettra au moins d’extérioriser votre peine. Trouver le réconfort auprès d’autrui, puis le temps fera le reste. 

3C2747F3-3987-43E2-AE1F-A58D5C17FCF3.JPGL’impact de notre état émotionnel sur nos enfants ? Vous franchissez votre domicile avec tout un tas de difficultés d’ordre personnel ou professionnel. Certaines auront juste une contrariété passagère ou d’autres un problème plus profond voire même une crise existentielle. Et pourtant votre devoir vous appelle.  Que vous soyez en couple ou seule il faut faire face et ne pas sombrer devant eux. Vous persistez à masquer vos inquiétudes, ne pas céder au dispersement de votre cerveau et rester concentré face à eux. Car chacune d’entre nous se met un poing d’honneur à demeurer la mère attentive et présente. Et quand je dis présente ce n’est pas que physiquement mais présente psychologiquement : ne pas avoir « la tête ailleurs » … Facile à dire tout cela …  

Nous sommes humaines et parfois on faillit, on craque aussi devant eux car notre peine est parfois trop dure à masquer. Et quelque part ne culpabilisons point, ça fait aussi partie de leur aventure humaine, leur apprentissage des émotions, la tristesse, la colère … Si vous n’arrivez point à dissimuler votre mal-être il suffit juste d’évoquer avec eux que « maman est triste et que ça va passer ». Ne cherchez pas toujours à être la mère exemplaire. Vous avez le droit d’avoir vos faiblesses et ils le comprendront tant que cela reste exceptionnel.  Pour ma part ce fut un devoir de ne pas leur montrer mes peines mais j’ai parfois craqué. Et j’avoue que ma plus grosse difficulté dans l’épreuve est de faire face … face à eux alors que je me sens accablé comme jamais dans ma vie je ne l’ai été.

IMG_2098.jpgNos enfants sont comme des « éponges ». Et dès leur vie intra utérine ils ressentent nos émotions. Nos conduites parentales influent sur leur estime de soi, leur réussite scolaire, leur développement cognitif et leur comportement. C’est pourquoi nous restons alertés et vigilants de ne pas leur faire subir notre état émotionnel et ainsi ne pas les rendre anxieux. Par conséquent nous nous obligeons à un certain pudisme vis-à-vis d’eux. C’est parfois dur à mettre en place. Mais n’as ton pas dit que le rôle le plus complexe est celui de parents ? Il faut être à leur écoute et attentif à leurs problèmes alors que nous traversons aussi nos propres difficultés. C’est un combat certes pour ne pas sombrer devant eux mais d’un autre point de vue on pourrait dire également une force !!! Grâce à mes enfants j’ai pu garder la tête haute. Quand vous êtes au plus bas les enfants c’est votre lumière en vision nocturne, ils ont été mon énergie, ma joie de vivre, mon réconfort, ma douceur. Face à ma solitude ressentie ils ont été ma force, j’arrive à voir l’horizon. Se projeter sans cesse avec eux nous permet d’avancer et ne pas rester ancrer dans nos problèmes. Leur innocence nous rappelle aussi à quel point il est doux et apaisant de se délester des lourdeurs de nos angoisses. 

L’amour de nos enfants nous portera mais ils ne doivent pas non plus être notre béquille. Nos enfants ont leur vie et nous n’avons pas à leur imputer leur joie de vivre ou les impliquer dans nos souffrances. Nous ne devons pas que compter sur nos enfants pour être heureux. Ce serait une trop grosse responsabilité pour eux que de sentir qu’ils sont toute notre raison de vivre. Voilà pourquoi il faut réagir si vous ressentez ce sentiment. Nous avons nos faiblesses dans certains moments de nos vies et il est important de s’épanouir en tant que maman mais aussi en tant que femme. Beaucoup trop de mamans s’oublient en tant que femme et se cantonnent trop au rôle unique de mère de famille. Cela ne fera pas de vous une mauvaise mère ou égoïste bien au contraire vous serez surtout une mère accomplie et épanouie !

Nous conditionnons nous enfants inconsciemment, en leur imputant un climat familial lourd, un problème personnel débordant sur la vie de famille, des non-dits ou un mode de communication familial non adapté. Tous nos comportements positifs ou négatifs retentiront sur l’attitude de nos enfants, et pourront parfois même crée des blessures à vie. A un certain moment de votre existence, vous aurez inévitablement un reproche à rencontre de l’un de vos parents  » mon père était injuste ou colérique ou dépressif ou … »  » ma mère était culpabilisante ou autoritaire ou possessive ou dévalorisante ou …. » Bref c’est en devenant parent que l’on comprend aussi que nos parents sont tout simplement humains ! Et comme l’on sait que l’être humain est en perpétuelle évolution, a nous de ne pas reproduire un schéma répétitif et là encore facile à dire … Courage à toute ! 

 

Si vous vous sentez concernés par le sujet n’hésitez pas à liker et partager cet article et nous faire profiter de votre expérience ! 

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